Mes conseils pour se préparer pour son premier demi-IRONMAN 70.3

Acquérir une expérience de base

Il est primordial de sélectionner la distance appropriée pour votre première incursion dans le monde du triathlon. Bien qu’achever un demi-Ironman dès la première course ne soit pas impossible, il ne représente pas nécessairement le scénario optimal. Il est préconisé de s’inscrire initialement à un triathlon de distance plus courte, qu’il s’agisse d’un sprint ou d’une épreuve olympique. Cette démarche vous permettra de mieux vous préparer et de vous prémunir contre les erreurs souvent commises par les débutants lors de leur première compétition. En outre, une préparation en vue d’un demi-Ironman induit un niveau de stress élevé, d’où l’importance de s’habituer à ce trac pré-compétition.

S’entourer de bonnes personnes

L’une des premières étapes consiste à planifier votre entraînement en vue de l’événement. Engager un entraîneur de triathlon pour vous guider réduira notamment le risque de sur-entraînement. De nombreux clubs de triathlon proposent une variété de forfaits adaptés à tous les besoins, offrant ainsi la possibilité de bénéficier d’un plan personnalisé compatible avec votre emploi du temps. Si cette option s’avère trop coûteuse, les plans d’entraînement IRONMAN et/ou TrainingPeaks disponibles en ligne constituent une alternative. Il est également crucial de prendre en compte votre alimentation tout au long de l’année, avant et pendant la compétition. Consulter un nutritionniste pour obtenir des conseils adaptés à votre préparation s’avère indispensable. Par ailleurs, une augmentation du volume d’entraînement accroît le risque de blessures et de courbatures. Il est donc recommandé de bénéficier du suivi de professionnels tels que des physiothérapeutes, des massothérapeutes et des acupuncteurs afin de prévenir les blessures et d’optimiser vos performances.

Écouter son corps malgré votre plan

Lorsque l’on se lance dans un tel défi, il est fréquent de vouloir en faire trop pour garantir une arrivée triomphante le jour de la compétition. Cependant, cette approche s’avère souvent être un piège. En effet, le risque de blessure ou de sur-entraînement augmente considérablement lorsqu’on souhaite progresser trop rapidement. La clé réside dans une progression régulière et dans la concentration sur le long terme, soit sur une période de 5 à 8 mois, plutôt que de mobiliser toute son énergie dès le début de la préparation. La patience et la constance sont donc de mise.

Maîtriser l’enchaînement des disciplines

Pour réussir, il est essentiel d’être capable d’enchaîner efficacement les différentes épreuves, en particulier le vélo et la course à pied, cette dernière étant la plus exigeante et déterminante pour votre performance. Les entraînements « Bricks » tout au long de l’année sont donc cruciaux. Ils ne nécessitent pas nécessairement une intensité très élevée, mais ils habituent vos jambes à passer de la phase cycliste à la phase de course, ce qui n’est pas anodin sur le plan physiologique. En effet, vous passez d’un sport en non mise en charge (vélo) à un sport avec impact (la course à pied).

Tenir compte de l’impact de l’entraînement sur votre vie personnelle

Il est important de réfléchir à la manière dont cet investissement en termes d’entraînement peut être concilié avec votre vie familiale et professionnelle. Il ne faut pas sous-estimer le temps nécessaire à la préparation d’un tel événement, car cela affecte directement votre famille et votre entourage. Maintenir un équilibre entre le triathlon et la vie personnelle peut parfois s’avérer difficile.

Ne pas expérimenter de nouveautés le jour de la compétition

En premier lieu, il est crucial de ne pas négliger l’entraînement en eau libre avec votre Wet suit. Idéalement, vous devriez nager dans des conditions similaires à celles de la compétition à laquelle vous êtes inscrit. Nager en eau libre est très différent de la natation en piscine, car il n’y a pas de lignes de repère au fond de l’eau et vous pouvez être confronté à des vagues/courants. Ensuite, il est recommandé de vous entraîner aux transitions. Passer de la natation au vélo ou du vélo à la course n’est pas forcément instinctif. Enfin, en ce qui concerne la nutrition, il est préférable de tester vos stratégies d’alimentation lors des entraînements afin d’éviter les mauvaises surprises le jour de la compétition. Idéalement, vous devriez disposer d’un plan nutritionnel qui a été testé au préalable.

N’hésite pas à venir nous consulter ou à nous écrire pour des conseils personnalisés et pour augmenter tes chances d’atteindre tes objectifs avec le sourire!